vendredi 21 juin 2013

Trail EDF Rousset – Serre ponçon, Je n’ai pas tenu ma promesse…



Cette couse est venue se greffer à mon programme un peu par hasard, mais le lieu de la course et l’occasion de faire une petite sortie club m’ont finalement rapidement convaincu.

Après quelques gouttes de pluie ramassées sur la route nous arrivons dans l’après midi sur les bords du lac de Serre Ponçon dans les hautes alpes.La fin de la journée sera consacrée à la prise de nos quartiers, le retrait des dossards après avoir tout de même fait un petit tour à la piscine du camping (le soleil est revenu juste à temps !), puis la « pasta party » suivi d’un petit concert des « 100% Stones ». On notera également la grande performance artistique des auvergnats pendant le show !

Le lendemain, fini de rigoler ! Ce n’est pas tout ça mais on est quand même la pour faire une course quand même ! Alors au réveil, place au petit rituel. Petite promenade d’une dizaine de minutes avant le petit déjeuner (sympa le lever de soleil sur le lac !), gatosport…etc, puis il est l’heure de se rendre sur le lieu de départ. Une petite navette nous emmène au pied du barrage sur lequel doit avoir lieu le départ ce qui est a priori une chose assez exceptionnelle sachant que l’accès est normalement interdit. Nous avons droit ensuite d’un briefing « décontracté » du directeur de course Christophe Le Saux avant qu’il ne donne le départ de l’épreuve.


Le peloton n’est pas très imposant, une petite centaine tout au plus, mais c’est sur un rythme assez soutenu que nous attaquons la course, et directement par une montée sur route afin de rejoindre les premiers sentiers. Il fait déjà assez chaud à 8 heures du matin ce qui laisse augurer une course éprouvante. Les deux premières montées d’environ 300-400 D+ se passent relativement bien. Damien m’avait lâché petit à petit, mais suite à une erreur de parcours il s’est retrouvé derrière moi à partir du pied de la seconde bosse. Il me rattrape avant la fin de celle-ci, me motive et m’incite à m’accrocher à son rythme. Je fais l’effort de rester dans son sillage et nous faisons la fin la montée et la descente qui suit ensemble. Mais arrivé au premier ravitaillement, alors que je m’arrête pour remplir mes bidons, Damien file tout droit. Je ne le reverrai pas avant l’arrivée. Moi je fais la plus grosse difficulté de la journée, la montée au sommet du mont Colombis à mon rythme. En tout, pas loin de 1000 D+ d’un coup. La crête sommitale offre un panorama exceptionnel : en bas le lac de Serre-ponçon et face à nous le Champsaur et le massif des Ecrins et ces sommets enneigés. 


La descente qui suit ensuite se fait d’abord par un petit peu de route puis par un chemin large. La pente n’est pas très sévère pourtant j’ai l’impression de ne pas avancer. Je pense qu’a ce moment la de la course la chaleur commence à faire son effet.

Un peu plus loin je retrouve Nicolas avec qui j’ai fait connaissance la veille et qui est tourne un film sur la course. Il me dit qu’à ce moment de la course je suis en sixième position sachant que le premier à coupé le parcours. 

???????

« Damien est passé ? »

« non » 

???????

« euh, c’est quoi ce chantier ?»

Je repars la tête plein d’interrogation. Peu avant le ravitaillement je me fais doubler par Lucas Humbert qui n’est pas au mieux de sa forme, certes, mais qui n’avait rien à faire derrière moi. Juste après nous arrivons ensemble à un ravitaillement. Lui file comme une balle et moi je prends le temps de demander au bénévoles exactement où est ce que l’on se trouve. Lorsque qu’ils me répondent que c’est le quatrième ravito, je sais que j’ai fait une erreur mais ne comprend pas comment c’est possible. A aucun moment je n’ai eu l’impression de perdre le balisage, et pourtant…En fait j’ai shunté une boucle sur laquelle se trouvait le troisième ravito, mais en continuant tout droit au lieu de bifurquer sur la boucle je me suis retrouvé une centaine de mètres plus loin sur la fin de cette maudite boucle et je ne me suis rendu compte de rien. Je repars malgré tout mais prend un gros coup de moral. Pendant dix bonnes minutes je marche et je me pose la question si ça vaut le coup de continuer. Au bout d’un petit moment je me dis que peu importe et je repars vraiment avec pour seul objectif de me faire plaisir et j’oubli le coté « course ».

La dernière descente du parcours est exceptionnelle : un petit single engagé dans un pierrier avec pas mal de vide où il ne vaut mieux  ne pas trébucher ! Le bord du lac est en vue et il ne reste plus qu’une courte montée pour franchir la ligne d’arrivée. 



Je franchis la ligne d’arriver en sixième position en 5 h 08 mais avec un classement qui n’est pas le mien car il me manque environ 3 – 4 km. J’apprendrai par la suite que je ne suis pas le seul qui a eu ce genre de mésaventure mais tout le monde n’a pas eu l’honnêteté de le reconnaitre à l’arrivée : dommage pour l’esprit !

Là n’est pas le plus important, pour ma part j’en ai pris plein les yeux sur un magnifique parcours avec des supers bénévoles. Ensuite il fut temps de retourner à la piscine, de se gaver de glaces et de profiter de la belle soirée avec une belle équipe !





2 commentaires:

  1. Oui, apparemment, pas évident le parcours, le balisage et le combat de coq à la fin: J'ai eu Lucas (c'est mon voisin!) qui effectivement m'a dit qu'il n'était pas bien du tout (il revenait du Maroc sur une reco de l'UTAT qu'il organisait et le retour à la civilisation ne s'est pas bien passé d'un point de vue gastrique...) et que lui a fait TOUT le parcours set ne sait pas non plus combien il a fini (3,4,5 ou 6????). En tout cas tu as vu du paysage, c'est chouette là-bas!

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    1. Oui et ça reste le principal (le paysage et le plaisir de courir bien sur...) faut reconnaître que pour le trail c'est un coin magique. Passe le bonjour à Lucas quand tu le verra !

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