2 mai 2010
Premier trail, première aventure, premières anecdotes...
Nous avons décidé de venir à Voglans (dans la banlieue de Chambéry) le samedi sachant que l'épreuve a lieu le dimanche matin et de dormir à l'hôtel. La météo à notre arrivée en Savoie n'est pas très encourageante : il pleut et pleut encore, et les prévisions pour le lendemain ne sont pas meilleures. Ca s'annonce bien donc !!! D'autant qu'en ce qui concerne la forme ce n'est pas le pied je traine un désordre intestinal depuis le réveil et la sinusite c'est réveillée en début de semaine (vive le changement de temps). Donc vraiment je suis un petit peu inquiet.
L'après midi nous sommes allez retirer le dossard. Heureusement il n'y avait pas besoin de papiers d'identités car je les avais oubliés à la maison. Malgré un repas très léger le soir (déjà pas l'idéal la veille d'un trail) les problèmes intestinaux ne se sont pas arrangés pendant la nuit. Au matin je prends le risque de ne pas prendre de petit déjeuné : on verra bien l'impact pendant la course.
Dimanche 2 mai, le grand jour. Debout à 7 heures, une petite douche pour se réveiller et direction la salle polyvalente de Voglans ou à lieu le départ de trail. Les traileurs du Nivolet-Revard (49 km) partent à 8heures ; nous nous partons à 9 h 15. Il fait un temps exécrable : de la pluie et 10°C Tranquillement je commence à me préparer : Je me rend compte que je n'ai rien pour couper la bande à strappe qui doit me servir à me protéger contre les frottements dans les chaussures pour éviter les ampoules : tant pis la encore en verra bien. Je remplis mon camelback, prend mes gels, mon téléphone portable, ferme le coffre de la voiture et SCLACKK. Tient un bruis étrange... Je n'arrive pas à rouvrir le coffre ; mince qu'est ce que j'ai fait ! Je passe par l'intérieur de la voiture pour aller dans le coffre : le bout de la sangle de mon sac c'est coincée dans le système de fermeture du coffre et impossible de le décoincer. L'heure tourne. Marie trouve quelqu'un qui possède un couteau et si je veux faire la course je n'est pas le choix : je coupe le morceau de sangle coincée. Zut, un sac tout neuf. Maintenant direction la ligne de départ on verra pour le coffre plus tard. Décidément je me demande bien ce qui va encore ce passer.
J'arrive juste à temps pour le départ : pas le temps de s'échauffer. Le départ est donné. Je pars dans les toutes dernières positions du peloton contenant 400 coureurs. Dès le début on est directement dans le bain, ca commence par une bonne côte sur du bitume pour rejoindre les premiers chemins, vu mon placement au départ je fais l'effort pour remonter quelques places tout de suite en me mettant malheureusement en surrégime. En haut de la première côte j'ai dû reprendre environ 50 à 60 places. Ensuite suit une bonne descente puis une plaine avec de légers faux plats, j'en profite pour récupérer un peu. Puis nous attaquons la montée vers le Malpassant. Là les choses se corsent sérieusement. La pente est beaucoup plus raide et le sentier très étroit : impossible de doubler, la grande caravane se forme et tout le monte marche dans cette pente très raide et glissante. Juste avant d'arriver au sommet dans un passage technique équipé de câble pour la sécurité, la couche de nuage se perce et nous laisse entrevoir le lac du Bourget. Puis nous arrivons au ravitaillement. Je ne m'arrête que peu de temps puis je repars sur les crêtes et me remet tranquillement à recourir. Le sentier est vraiment très boueux et je me demande à quoi va ressembler la descente à proprement dite. Je commence à accélérer, la pente se raidis et je prends vraiment du plaisir dans le début de la descente. Je double à nouveau quelques coureurs jusqu'au moment où juste devant moi une fille fait une glissade ce qui m'oblige à piler dans la descente glissante et VLAN ce qui devait arriver arriva : La crampe au mollet droit. Je suis obliger de m'arrêter réellement pour m'étirer car j'ai le mollet complètement bloqué. Elle fini par passer (mais pour combien de temps) et je repars doucement. Il reste encore 6 km à faire. J'arrive à la fin de la principale descente, la pente s'attenue et nous arrivons sur des zones de plats ou je sens le mollet se durcir à nouveau. Régulièrement je fais de petite portions de marche pour faire passer la crampe, je m'hydrate un maximum mais un coup qu'elle est là, difficile de la faire passer pour de bon. Enfin j'arrive au pied de la dernière bosse que je vais faire au deux tiers en marchant : maintenant mon mollet ne se relâche plus. Les derniers sentiers dans la boue on eut raison de mes muscles. Je me remets à courir dans la dernière descente et reprend du poil de la bête lorsque je vois le panneau indiquant l'arriver à 800 mètres. J'entend les hauts parleurs de l'arrivée puis amorce les derniers virages avant de franchir la ligne soulagé d'avoir fini mon premier trail. Je retrouve ma petite femme pour le bisou d'arrivée.
Je finirais 265eme sur 400. Difficile de faire mieux compte tenu de ma préparation tronquée par des problèmes de contracture à des moments clés, de mes problème intestinaux de l'avant course et puis de tout le reste qui on sans doute influer sur ma performance (ou sur mes mollets....). Ca reste cependant une première expérience en trail très enrichissante lors duquel j'ai appris beaucoup de choses. Nul doute que je ne referais pas certaines erreurs que j'ai pu commettre aujourd'hui.
Rendez vous le 12 juin pour le trail Faverges ODLO. Un petit 28 km et 1600 m de dénivelé positif.
Photos
Le temps au matin de la course: gris, froid et pluvieux!
un préparation de champion pour le dossard 1057:
sur la grille de départ:
le départ:
à l'arrivée:
les 2 premiers de Malpassant (le premier était trop rapide pour la photo!):
le podium
Les 3 premières de Malpassant:
le podium
Cyril:
Les 3 premiers du Nivolet-Revard (49km):
les résultats:
265ème au classement toute catégorie sur un peu plus de 400 et 142ème homme sénior!
pour les résultats complets vous pouvez aller sur le site:
www.nivolet.revard.free.fr
vive la machine à laver!:
photo du photographe "photogone"